C'est le frimas des cataractes
Qui gèlent jusqu'à s'atrophier
Des nuits, des jours entiers.
Puis on les crève à l'aiguille
On déparle, on se dépouille
On se conserve désemparés
Quand vient l'automne des étrangers
Quand les mots sortent des bouches froides
En tirades et en buée
Quand le vent nous glace la gueule.
On a l'air bien on a l'air jeunes.
samedi 29 septembre 2012
lundi 10 septembre 2012
L'équinoxe
L'autoroute s'évanouit
Et coupe les moteurs
Écoute, hauts dans la nuit
Les oiseaux migrateurs
Le poète sur le trottoir
Patiente jusqu'à l'automne
Pour écrire le désespoir
Des lueurs qui l'abandonnent
Le dommage collatéral
Toute la douleur de l'homme
Et l'hiver sur Montréal
Cette neige qui pèse une tonne
Quand tous les matins blancs
Se lèvent à contre-coeur
On écrit bien autrement
C'est la mauvaise humeur
Et coupe les moteurs
Écoute, hauts dans la nuit
Les oiseaux migrateurs
Le poète sur le trottoir
Patiente jusqu'à l'automne
Pour écrire le désespoir
Des lueurs qui l'abandonnent
Le dommage collatéral
Toute la douleur de l'homme
Et l'hiver sur Montréal
Cette neige qui pèse une tonne
Quand tous les matins blancs
Se lèvent à contre-coeur
On écrit bien autrement
C'est la mauvaise humeur
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