L'autoroute s'évanouit
Et coupe les moteurs
Écoute, hauts dans la nuit
Les oiseaux migrateurs
Le poète sur le trottoir
Patiente jusqu'à l'automne
Pour écrire le désespoir
Des lueurs qui l'abandonnent
Le dommage collatéral
Toute la douleur de l'homme
Et l'hiver sur Montréal
Cette neige qui pèse une tonne
Quand tous les matins blancs
Se lèvent à contre-coeur
On écrit bien autrement
C'est la mauvaise humeur
lundi 10 septembre 2012
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c'est beau ça !
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